La belle histoire de Freitag : entrepreneurs circulaires

freitag entrepreneurs circulairesEt si on laissait les entrepreneurs faire l’économie circulaire?

Je travaille depuis maintenant près de deux ans sur l’économie circulaire. Vous savez : cette idée toute simple qui veut que nous sortions d’un modèle linéaire (nous extrayons des ressources rares et limitées, nous produisons, distribuons, consommons et jetons) … pour aller vers un modèle circulaire. Avec l’économie circulaire, nous réutilisons, réparons, valorisons et revalorisons toutes les ressources. Une bonne video valant mieux qu’un grand discours, allez-voir ici si vous ne connaissez pas le concept.

Même si l’idée est simple, la mise en oeuvre est souvent plus complexe (sinon, cela ferait longtemps que cela serait fait).

Or, je travaille maintenant depuis un an avec des entrepreneurs : lors de week-end start-up, avec des entrepreneurs dans des incubateurs, avec des élèves entrepreneurs dans des universités/grandes écoles. Je partage avec eux les principes de l’économie circulaire mais surtout les exemples, les réussites d’entreprise qui intègrent ces principes dans leurs activités. Et je me rends compte que les principes sous-jacents à l’économie circulaire sont en fait très proches des principes et modes de pensée des entrepreneurs.

Les entrepreneurs ne sont-ils pas forcément tous un peu circulaires?

Qu’est-ce qui caractérise un entrepreneur? Son insensibilité au risque, sa vision? Pas vraiment si on écoute Saras Sarasvathy, une chercheuse américaine qui a passé 15 ans à comprendre comment les entrepreneurs pensent et agissent. En réalité, les entrepreneurs sont avant tout pragmatiques et coopératifs. Pragmatiques car ils démarrent avec ce qu’ils ont sous la main (leur expertise, les ressources à disposition facilement et leur réseau). Coopératifs car ils vont très vite sur le terrain, au contact de potentiels client ou de partenaires. Ils pensent système et coopération (et non compétition).

Or ces deux principes sont très « circulaires ». L’économie circulaire, c’est surtout garder les ressources dans le cycle, c’est se poser la question de la réutilisation le plus longtemps possible d’un objet, de sa réparation, de la réutilisation de certains matériaux ou composants pour construire un autre produit. Bref, c’est partir avec ce que nous avons en abondance :  des « déchets » et de les considérer comme des ressources.

L’économie circulaire, c’est aussi penser coopération, partenaires. Qui, sur le territoire, peut vous apporter des moyens, peut co-construire une solution avec vous? Comme je l’ai vu lors d’un week-end start-up, pouvez-vous vous associer aux cafés et brasseries pour récupérer leur marcs de café et les transformer en encre pour cartouche d’imprimantes?

Freitag : les bâches de camion n’ont jamais été aussi belles.

Pour illustrer mon propos, voici l’exemple, le cas d’école presque de l’entreprise Freitag.

Tout d’abord, c’est l’histoire de deux amis qui font beaucoup de vélo en ville et ne trouve pas de sac assez robuste pour résister aux chocs et au mauvais temps (ils habitent en Suisse). Ils regardent alors autour d’eux et observent que certains camions sont couverts de bâches qui semblent très résistantes. Ils en récupèrent une, la lavent dans leur machine à laver, font leur premier sac avec et voilà, c’était en 1993 et c’est le début d’une belle aventure. Aujourd’hui, Freitag emploie 200 personnes, et produit 450 000 pièces par an à partir de bâches de camion, de ceintures de sécurité et de chambres à air. Le premier sac est d’ailleurs exposé au MoMA à NewYork. Pas mal pour une bâche de camion!

Si vous voulez en savoir plus sur Freitag, c’est ici.

Un superbe exemple de convergence entre entrepreneuriat et économie circulaire.

Donc, j’y crois : les entrepreneurs sont la clé de l’économie circulaire. Ils ont juste besoin d’encouragement!

 

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Nos enfants pourraient avoir à vivre sur une Serre plutôt que sur la Terre

Dans la longue liste des articles tirant la sonnette d’alarme, j’ajoute celui publié en Août 2018 par la très sérieuse Academie Nationale des Sciences des Etats-Unis.

Cet article, écrit par un collectif de scientifiques du monde entier, explique comment nous pourrions avoir à vivre sur une planète « Serre » plutôt que Terre.

L’écosystème Terre s’équilibre depuis des millénaires grâce à un ensemble de boucles d’ajustements. Ces boucles sont notamment la captation du CO2 par les océans, par les forêts, dans le permafrost ou encore les courants marins comme le GulfStream.

Or, du fait des activités humaines, ces boucles d’ajustements s’affaiblissent. Or, les impacts pourraient être dramatiques car non-linéaires. Deux illustrations pour mieux comprendre :

  • Le permafrost (présent par exemple en Russie et au Tibet) est un sol qui reste gelé toute l’année. Ce permafrost a capté une très grande quantité de Gaz à Effet de Serre. Or, avec la montée des températures, ce permafrost disparaît. Et cela entraine la libération des GES dans l’atmosphère et donc renforçant encore l’accélération des changements climatiques.
  • Le GulfStream est le courant marin qui remonte des Caraïbes vers l’Atlantique et le Groenland et réchauffe les côtes européennes en passant. C’est le Gulf Stream qui nous assure notre agréable climat tempéré. Or, les chercheurs observent que le Gulf Stream perd de sa force, du fait notamment de la fonte de la calotte glaciaire (réchauffement climatique) qui entraine la diminution de la salinité de l’eau. Conclusion, il y a 50% de chances que le climat de l’Europe de l’Ouest se rapproche de celui du Canada au 21ème siècle.

Conséquence : l’écosystème Terre pourrait se déséquilibrer et trouver un nouveau point d’équilibre différent, que les chercheurs nomment « Hothouse Earth » soit « Terre-Serre ».

Terre Serre

Les caractéristiques de cette Terre-Serre sont difficiles à définir mais les premiers impacts sont prévisibles  : Hausse importante de la température et des niveaux des Océans.

Les impacts seraient multiples  : impact sur les espaces agricoles actuels (sécheresse, diminution de la fertilité des sols); impact sur les espaces côtiers qui regroupent aujourd’hui la majeure partie de la population et des activités économiques; impact sur les zones arides qui deviendront encore moins habitables.

Je sais, c’est la rentrée et vous avez d’autres chats à fouetter. En plus, notre ministre de l’écologie a claqué la porte.

Néanmoins, je persiste et signe. Je ne veux pas que mes enfants vivent dans un monde de conflits mondiaux et si nous ne faisons rien, ce sera le cas.

Pour lire l’étude en entier (in english), c’est ici : http://www.pnas.org/content/early/2018/07/31/1810141115

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Le papier toilette solidaire Who Gives a crap

Quand un petit groupe de personnes déterminées s’engagent, cela donne bien souvent des résultats surprenants. Et quand cela démontre que l’on peut concilier entreprise rentable et contribution à une cause positive, c’est encore mieux.

C’est le cas avec les Australiens de « Who gives a crap » qui s’occupent de nos postérieurs.

Qu’est-ce que c’est?
  • « Who gives a crap », c’est d’abord un jeu de mot. La traduction littérale est « Qui donne une crotte? ». Mais cela signifie aussi « Qui s’en soucie? »
  • Who gives a crap, c’est une société qui propose du papier toilette produit à 100% à partir de matières recyclés (pas la peine de couper des arbres pour nous essuyer). Les rouleaux sont aussi emballés dans du papier recyclé (et non dans film plastique inutile et insupportable). Enfin, un système d’abonnement vous permet de recevoir, à la fréquence voulue, vos rouleaux à domicile (car on a toujours besoin de papier toilette).
  • « Who gives a crap », c’est aussi une société « Profit-For-Purpose » (Entreprise à but sociétal comme on dit en France). Concrètement, l’entreprise est gérée comme une entreprise normale. Elle a des salariés, des fournisseurs, et des bénéfices. La différence est que 50% des profits sont versés pour soutenir les actions en faveur de l’installation de toilettes dans le monde. Fait intéressant : dans le monde, il y a plus de personnes qui ont un mobile que de personnes qui disposent de toilettes. Jusqu’à aujourd’hui, c’est un total 750 k€ qui ont servi à offrir des conditions de vie plus digne à des millions de personnes.
La frustation
« Who gives a crap » n’est pas encore actif en France … sauf à se faire livrer depuis l’Angleterre, ce qui n’est pas très positif. Mais j’ai bon espoir que cela arrive. Vous pouvez quand même visiter leur site : http://au.whogivesacrap.org/
Mon coup de coeur

Une gamme spéciale de rouleaux à colorier. L’emballage papier, à colorier, a été designé par Jon Burgerman. Rien de plus relaxant lors de vos pauses toilettes.

Souvenez-vous. Nous changeons le monde, un rouleau de papier toilette à la fois.

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Fournitures scolaires : entre peste et choléra zeroplastiq

Les courses pour les fournitures scolaires, ce n’est déjà pas très drôle en soi. Pourtant, j’adorais cela étant petite (des nouveaux cahiers tous neufs, choisir son agenda…). Mais en tant que parent, je cherche l’efficacité et à y passer le moins de temps possible.

Cette année, vient s’ajouter à cela la nécessité de faire des choix désagréables, comme entre la peste et le choléra.

Quelques mots d’explication :

  • vous connaissez tous les célèbres protège-cahiers en plastique (rouge pour les maths, bleu pour le français, jaune pour la poésie, orange pour le cahier de devoirs…) en PVC.
  • vous connaissez peut-être moins l’innovation produit « Koverbook ». Je copie la description donnée par une des marques proposant ce type de produit.
    « Le premier cahier protège-cahier, véritable 2 en 1 avec une couverture solide en plastique pour protéger les feuilles et deux pochettes rabats pour le rangement des documents.Le Koverbook est aussi fourni avec une étiquette adhésive pour inscrire le nom, la classe et la matière. Couverture en polypropylène. »

Et là, j’avoue que mon coeur balance, de rage. Autant je n’étais pas fan des protège-cahiers en plastique (mais changer les habitudes de l’école de mes filles n’est pas encore sur le haut de ma liste), autant je déteste les Koverbook.

Raison n°1 :  les produits « composites » sont une aberration en terme de recyclage. L’avantage comparatif du protège-cahier classique est que vous pouvez recycler séparément le papier et le plastique. Avec le Koverbook, sauf à dégrafer la couverture (bon courage), le cahier finira à la poubelle sans tri. En plus, le polypropylène est encore moins recyclable que le PVC.

Raison n°2 : les anciens protège-cahiers étaient réutilisables, le Koverbook non. Vous aurez du mal à convaincre votre enfant et la maîtresse/le maître d’utiliser ce qui reste du cahier de l’année dernière.

J’aurai d’ailleurs dû inverser les deux raisons. Lors de la conception de tout nouveau produit, il faut se poser 3 questions (dans l’ordre) : 1. comment rendre le produit réutilisable (par exemple, faire des protège-cahiers plus costauds qui survivent d’une année sur l’autre); 2. comment permettre la réparation de notre produit; 3. comment rendre notre produit recyclable à 100%?

Donc Zero pointé pour le Koverbook.

Pas terrible pour une note de rentrée.

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Ikea se met au Zeroplastiq… progressivement

Le mois d’août, c’est synonyme de vacances, de barbecue, de grasse-matinée … et de catalogue Ikea.

Donc, cette semaine, j’ai trouvé dans ma boite le célèbre catalogue. Et l’espoir Zeroplastiq a repris de la vigueur dans mon esprit.

Bizarre car Ikea n’est pas forcément synonyme d’achats raisonnés. Néanmoins, cette année, Ikea met en avant 7 intérieurs qui racontent chacun une histoire. Et parmi ces intérieurs, il y a l’intérieur n°4 intitulé « L’ingéniosité au service de la planète ». Je cite « … les habitants créatifs ont trouvé des solutions simples pour vivre mieux et de manière plus durable…. ». Et parmi les espaces et produits mis en avant, il y a les « pots et bocaux réutilisables (qui) vous permettent d’acheter et de stocker des denrées alimentaires .. et d’éviter le suremballage ». Une maison (presque)-zerodéchets.

 

Et pour aller avec cet intérieur, Ikea lance sa gamme de vaisselle 365+ (pour tous les jours de l’année) avec des récipients en verre et couvercle en bambou (au lieu du couvercle en plastique). Le fameux couvercle peut aussi servir de dessous de plat (trop malin les designers d’Ikea).

 

Dans son dernier livre (ici), Cyril Dion recommande de valoriser de nouvelles « histoires » (visions du monde). Si Ikea commence à nous proposer des « histoires » zerodéchets, si cela devient tendance et se généralise, alors je me dis qu’il y a de l’espoir.

PS : ce n’est pas une raison pour acheter n’importe quoi chez Ikea 😉

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Les bonnes pratiques Déchets de nos voisins : la Sardaigne

Cette année, j’ai eu la chance d’aller en vacances en Sardaigne. C’est un croisement entre l’Italie (il y a du Spritz à l’apéro, des pizzas et des pastas) et la Corse (pour les belles plages et le petit caractère indépendantiste).

Et la gestion des déchets en Sardaigne m’a beaucoup impressionnée. Le fait que ce soit une île doit forcément avoir une influence. Quand tu ne peux pas envoyer tes déchets ailleurs, il faut bien s’en occuper sur place et le plus correctement possible.

Les bonnes pratiques sardes en matière de déchets :

  1. du tri sélectif très poussé. Dans chaque appartement que nous avons visité (6 appartements en tout), il y avait 5 poubelles différentes.  le verre et le métal, le plastique, le papier, l' »umido » (les déchets organiques) et le reste.
  2. la valorisation des déchets organiques. Dans chaque ville et village, il y a une collecte des déchets organiques. Et ce qui facilite grandement cela, c’est, que dans les supermarchés, les sacs pour les fruits et légumes sont compostables. Et donc servent pour mettre les déchets organiques à la maison (simple, non?).

Résultat: une île plutôt propre. J’ai vu assez peu de « décharge sauvage » ou de plastique le long des routes. Il y en a parfois, surtout au nord de l’ile, la partie la plus touristique mais cela reste très raisonnable.

Alors, les Sardes sont-ils plus vertueux que nous, plus respectueux de la loi? Euh, j’en doute quand je les croise sur les routes. Par contre, le système mise en place permet ces comportements.

J’ai lu récemment que pour réussir une révolution, il faut commencer par des actions faciles et visibles (voir le livre de Sdrja Popovic « Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit et sans armes?). Donc, pourquoi ne pas commencer par remplacer tous les sacs plastique par des sacs compostables? Pour ma part, j’ai décidé d’en parler à mes commerçants sur mon marché et de mener une action auprès de ma mairie. Les petites rivières font les grands fleuves….

 

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Ocean CleanUp, pour débarrasser l’océan de la pollution plastique

Cette semaine, coup de chapeau à l’initiative Ocean CleanUp.

Avec Zeroplastiq, j’essaie de travailler en amont (éviter la consommation de plastique et donc la pollution plastique). Si vous avez oublié les 3 gestes Zeroplastiq, petite piqûre de rappel ici.

Néanmoins, la pollution plastique existe déjà et s’accumule. Vous avez certainement entendu parler du 7ème continent.  Cette zone au milieu de Pacifique est constituée de déchets plastique qui s’agglutinent du fait des courants marins. Elle est grande ….comme 6 fois la France.

Un jeune Hollandais a fait l’actualité en 2017 en lançant l’initiative Ocean Cleanup : une solution pour récupérer les déchets plastique en mer. Il a réussi à lever beaucoup de fonds (20 millions d’euros) et son projet va prendre vie en 2018. Les premiers tests ont été réalisés près de San Francisco et semblent concluants.

Pas encore une raison pour abandonner vos bonnes habitudes Zeroplastiq mais il y a de l’espoir que cela s’améliore sur le front de la pollution des océans.
Pour en savoir plus : un article ici

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Il n’y a pas que Amazon dans la vie

Il y a quelques semaines, j’ai eu l’occasion d’avoir plusieurs retours de la part de personnes qui suivent la Gazette et je vous en remercie. Un des retours m’a interpellé : « Les liens que tu indiques sont toujours vers Amazon. Moi, je n’utilise pas/n’aime pas Amazon. »

Je l’avoue, je suis une utilisatrice d’Amazon. Bouh! « Honte à moi,me dites-vous! Ce n’est pas cohérent avec le reste ». Et il est vrai que j’ai des doutes et des hésitations. Je connais bien tous les défauts d’Amazon mais je vois aussi tous les bénéfices : pour moi, c’est une formidable place de marché où même des petits producteurs et fournisseurs peuvent trouver des clients. De plus, le service client d’Amazon est exceptionnel et ils ont la base de livres la plus grande au monde (à moi tous les livres en anglais , en espagnol, en italien…introuvables à la Fnac).
Et je comprends aussi que vous aimeriez avoir le choix.

Donc, action. Voici une liste de 4 sites très intéressants et non-amazonien pour trouver vos produits Zeroplastiq préférés. Par ailleurs, je m’engage maintenant à indiquer systématiquement où trouver les produits que je recommande sur au moins un site alternatif à Amazon.
www.dreamactshop.eu/fr/ : la plateforme pour consommer responsable avec une belle gamme de produits zeroplastiq (dont des brosses à dents en bambou)
www.brindilles.fr : le site de vente des familles bio-engagées. Là aussi, une belle gamme de produits zeroplastiq
– www.sansbpa.com : un site dédié sur le « sans plastique » qui est très bien fourni avec les meilleures marques
www.greenweez.com  : épicerie bio avec une belle gamme pour la cuisine zeroplastiq

Je vous laisse comparer les prix et conditions de livraison et j’espère que vous trouverez votre bonheur.

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Zeroplastiq en 3 gestes

Vivre Zeroplastiq, c’est tout d’abord, réduire et refuser le plastique au quotidien. Cela suppose de connaître quelques astuces et de développer de nouvelles bonnes habitudes. ZeBlog est là pour vous y aider.

C’est aussi substituer et s’entourer de beaux objets durables en bois, métal et verre. Dans ZeBoutique, vous trouverez ma sélection de produits proposés par des entreprises inspirantes.

C’est enfin devenir Ambassadeur Zeroplastiq et faire entendre sa voix de consomm’acteur. Je suis à l’affut des toutes les initiatives contribuant à monde plus durable. Vous les retrouvez également dans ZeBlog et dans Togezer (la page de tous les acteurs positifs).

 

 

La Gazette Edition n°12 est en ligne

Cette semaine dans la Gazette  :

– #Up for the planet  : la consultation populaire (les Etats Généraux des Générations futures) portée par Jacques Attali

la nouvelle économie du plastique avec la Fondation Ellen MacArthur ou comment développer un business model circulaire en matière de plastique

la recette maison du baume à lèvres (et oui!)

Vous trouvez cette édition n°12 ici.

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