Fournitures scolaires : entre peste et choléra zeroplastiq

Les courses pour les fournitures scolaires, ce n’est déjà pas très drôle en soi. Pourtant, j’adorais cela étant petite (des nouveaux cahiers tous neufs, choisir son agenda…). Mais en tant que parent, je cherche l’efficacité et à y passer le moins de temps possible.

Cette année, vient s’ajouter à cela la nécessité de faire des choix désagréables, comme entre la peste et le choléra.

Quelques mots d’explication :

  • vous connaissez tous les célèbres protège-cahiers en plastique (rouge pour les maths, bleu pour le français, jaune pour la poésie, orange pour le cahier de devoirs…) en PVC.
  • vous connaissez peut-être moins l’innovation produit « Koverbook ». Je copie la description donnée par une des marques proposant ce type de produit.
    « Le premier cahier protège-cahier, véritable 2 en 1 avec une couverture solide en plastique pour protéger les feuilles et deux pochettes rabats pour le rangement des documents.Le Koverbook est aussi fourni avec une étiquette adhésive pour inscrire le nom, la classe et la matière. Couverture en polypropylène. »

Et là, j’avoue que mon coeur balance, de rage. Autant je n’étais pas fan des protège-cahiers en plastique (mais changer les habitudes de l’école de mes filles n’est pas encore sur le haut de ma liste), autant je déteste les Koverbook.

Raison n°1 :  les produits « composites » sont une aberration en terme de recyclage. L’avantage comparatif du protège-cahier classique est que vous pouvez recycler séparément le papier et le plastique. Avec le Koverbook, sauf à dégrafer la couverture (bon courage), le cahier finira à la poubelle sans tri. En plus, le polypropylène est encore moins recyclable que le PVC.

Raison n°2 : les anciens protège-cahiers étaient réutilisables, le Koverbook non. Vous aurez du mal à convaincre votre enfant et la maîtresse/le maître d’utiliser ce qui reste du cahier de l’année dernière.

J’aurai d’ailleurs dû inverser les deux raisons. Lors de la conception de tout nouveau produit, il faut se poser 3 questions (dans l’ordre) : 1. comment rendre le produit réutilisable (par exemple, faire des protège-cahiers plus costauds qui survivent d’une année sur l’autre); 2. comment permettre la réparation de notre produit; 3. comment rendre notre produit recyclable à 100%?

Donc Zero pointé pour le Koverbook.

Pas terrible pour une note de rentrée.

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