La fourchette en plastique de Christophe Colomb est encore sur une plage des Bahamas

La scène se passe sur une plage paradisiaque des Bahamas le 12 octobre 1492. Après plusieurs longs mois de voyage, Christophe Colomb atteint enfin les « Indes ». Pour célébrer dignement cette découverte, il s’attable avec ses officiers pour un repas bien mérité constitué de viande grillée et de succulents fruits. La table a été dressée avec tout le nécessaire et notamment de très pratiques … fourchettes en plastique (petite adaptation de la vérité historique). Pressés de repartir pour explorer le nouveau monde qui s’ouvre devant eux, Christophe et ses officiers abandonnent alors la table et les fameuses fourchettes sur la plage.

Revenons maintenant en 2016 sur cette même plage paradisiaque. Poussé(e) par votre curiosité historique ou simplement par un grand besoin de soleil, vous avez choisi de venir passer vos vacances sur cette île. Vous marchez pied nus dans le sable fin, face au soleil levant, le vent dans les cheveux, à écouter le bruit des vagues et le chant des oiseaux quand, ouille, vous butez contre un objet piquant! Devinez-quoi : avec un peu de chance, c’est peut-être la fourchette de Christophe car celle-ci est certainement encore sur la plage en train de se décomposer.

Édifiant, non?

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De nombreuses recherches ont été menées ces dernières années sur la pollution marine par les substances plastique.
Selon le rapport publié en 2016 par l’UNEP et Grid-Arendal, « entre 60 et 90% des déchets qui s’accumulent sur les littoraux, en surface ou sur les fonds marins, sont constitués d’ensembles de polymères platique » (source : http://www.grida.no/publications/vg/marine-litter/).   Et ceux-ci vont mettre plusieurs centaines d’années pour se dégrader.

Comme le dit bien le rapport, même nous avons encore besoin d’analyser les impacts de la pollution plastique sur la santé et l’environnement, nous devons aussi agir vite pour lutter contre cette pollution, en changeant drastiquement la manière dont nous produisons et utilisons les produits en plastique.

Donc, première action que chacun d’entre nous pouvons mener au quotidien : dire « non » aux couverts en plastique.

Dire « non » est simple. Voici la formule magique : « Je  n’ai pas besoin des couverts en plastique, merci. »

Trouver des alternatives l’est moins et va demander quelques efforts. Voici quelques suggestions…

  • Quand vous allez chercher votre repas pour  ensuite le manger au bureau, utilisez les couverts de la cuisine commune (si elle existe)
  • Suggérez à votre restaurateur préféré d’utiliser des couverts plus écologiques : couverts en bambou ou en C-PLA (Amidon, biodégradage et compostable)
  • Equipez-vous à titre personnel d’un kit cuillère-fourchette-couteau pour repas nomade ou encore d’une cuillère georgette. Cela prend très peu de place (moins qu’un téléphone) et s’avère très pratique dans de nombreuses occasions. Il en existe chez Nature&Decouverte : vous pourrez même choisir la couleur que vous préférez.
    http://www.natureetdecouvertes.com/outdoor/camping-bivouac/restauration-hydratation/couverts-pliables-et-detachables-52009370

Et vous, avez-vous d’autres astuces pour vous débarrasser de la vaisselle jetable en plastique?

Bref, un premier geste pour nous épargner à tous de nous piquer les pieds sur des fourchettes en plastique la prochaine fois que nous allons à la plage…

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