Cette année, j’ai eu la chance d’aller en vacances en Sardaigne. C’est un croisement entre l’Italie (il y a du Spritz à l’apéro, des pizzas et des pastas) et la Corse (pour les belles plages et le petit caractère indépendantiste).
Et la gestion des déchets en Sardaigne m’a beaucoup impressionnée. Le fait que ce soit une île doit forcément avoir une influence. Quand tu ne peux pas envoyer tes déchets ailleurs, il faut bien s’en occuper sur place et le plus correctement possible.
Les bonnes pratiques sardes en matière de déchets :
- du tri sélectif très poussé. Dans chaque appartement que nous avons visité (6 appartements en tout), il y avait 5 poubelles différentes. le verre et le métal, le plastique, le papier, l' »umido » (les déchets organiques) et le reste.
- la valorisation des déchets organiques. Dans chaque ville et village, il y a une collecte des déchets organiques. Et ce qui facilite grandement cela, c’est, que dans les supermarchés, les sacs pour les fruits et légumes sont compostables. Et donc servent pour mettre les déchets organiques à la maison (simple, non?).
Résultat: une île plutôt propre. J’ai vu assez peu de « décharge sauvage » ou de plastique le long des routes. Il y en a parfois, surtout au nord de l’ile, la partie la plus touristique mais cela reste très raisonnable.
Alors, les Sardes sont-ils plus vertueux que nous, plus respectueux de la loi? Euh, j’en doute quand je les croise sur les routes. Par contre, le système mise en place permet ces comportements.
J’ai lu récemment que pour réussir une révolution, il faut commencer par des actions faciles et visibles (voir le livre de Sdrja Popovic « Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit et sans armes?). Donc, pourquoi ne pas commencer par remplacer tous les sacs plastique par des sacs compostables? Pour ma part, j’ai décidé d’en parler à mes commerçants sur mon marché et de mener une action auprès de ma mairie. Les petites rivières font les grands fleuves….